L’ASSOCIATION SAINT RAPHAËL

L’œuvre de l’association Saint-Raphaël est crée en 1860 par Amédée Ferrand de Missol, médecin, devenu prête.


Créer, conserver, faire croître le lien familial est au cœur des enjeux de l’accompagnement ici à l’association Saint-Raphaël.

Cela fait parti des missions du Pôle Enfance et Parentalité et plus particulièrement du SAEF, qui accompagne les familles, quelle que soit leur composition.

L’association Saint-Raphaël accompagne les familles depuis plus de 150 ans.

L’œuvre de Saint-Raphaël est crée en 1860 par Amédée Ferrand de Missol, médecin, devenu prête.

Avec le concours des « Dames de Saint-Raphaël », il s’agissait d’accueillir « la mère et l’enfant » en difficulté.

Dans la continuité de l’œuvre, nos deux missions ont donné naissance au pôle enfance et parentalité et au pôle insertion par le logement. Le Pôle Enfance et Parentalite

répond à un besoin de service d’accueil et d’accompagnement socio-éducatif et de soutien à la parentalité.

Le pôle insertion par le logement, en C.H.R.S comme en logement diffus, gère 45  logements destinés à accueillir temporairement des familles en difficulté, mal logées, ou dépourvu de logement. Ce pôle assure l’accompagnement social des ménages à travers 3 dispositifs. »

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STÉPHANE DITCHEV NOUS A QUITTÉ

Stéphane Ditchev

Stéphane Ditchev nous a quitté le 21 mars 2018 à l’âge de 74 ans, après avoir consacré sa vie à aider les parents victimes des conflits conjugaux à ne pas perdre ou de retrouver le lien avec leurs enfants.


Architecte de formation, il a été très marqué par son divorce en 1975. Il s’est investi alors, à corps perdu, pour défendre la cause paternelle et, plus généralement les liens parents/enfants notamment auprès des professionnels et des institutionnels.

Arrivé au sein du Mouvement de la Condition Paternelle (MCP) en 1976, il en est rapidement devenu la colonne vertébrale. Combien de pères n’a-t-il pas reçu à la permanence du lundi-soir pendant 41 ans ? Sa bonne connaissance des pratiques juridiques, liée à sa grande sensibilité humaine, lui permettait d’aider les parents privés de leurs enfants et notamment les pères.

Il a promu au sein du Mouvement de la Condition Paternelle l’égalité parentale dans tous les domaines, le divorce administratif (anciennement déjudiciarisation), la loi de 2002 sur l’autorité parentale, la résidence paritaire, la suppression du divorce pour faute…

Il a été un précurseur de la médiation familiale dans les années 80, et à ce titre il a organisé le colloque international de Genève du 1er octobre 1988. Il a contribué à l’émergence des médiateurs en France et a pratiqué lui-même des médiations familiales au sein de l’Association pour la Médiation Familiale (APMF).

Homme de valeur, défenseur de l’apaisement des conflits conjugaux et du dialogue entre parents, Stéphane fût légalement le compagnon de route de l’ACALPA pendant des années et notre ami à tous. Mémoire éternelle.

 


SIMONE VEIL S’EST ÉTEINTE CE MATIN

Simone Veil s’est éteinte ce matin à l’âge de 89 ans


C’est une grande tristesse et une vive émotion que nous ressentons suite à l’annonce du décès de notre chère marraine Madame Simone Veil.

“Nous garderons dans nos cœurs le souvenir d’une grande dame au parcours de vie exceptionnel, d’une extrême force et d’une grande bienveillance toujours prête à apporter son aide pour combattre l’injustice et la souffrance.
Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille.

Madame Simone Veil vivra toujours dans nos mémoires.”


Connue pour son fort caractère, celle qui a été l’une des personnalités préférées des Français était affaiblie depuis plusieurs années. L’été dernier, elle avait été brièvement hospitalisée pour des problèmes respiratoires.
“La France perd une femme d’exception, un grand témoin et une militante de la mémoire de la Shoah”, a dit à l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat.
Cette centriste historique, membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, s’est illustrée en faisant voter la loi portant son nom sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle était alors ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
Elle avait fait face à des adversaires déchaînés. “Je n’imaginais pas la haine que j’allais susciter”, confiait-elle dans un livre entretien avec la journaliste Annick Cojean (Les hommes aussi s’en souviennent, 2004).
Née le 13 juillet 1927 à Nice (Alpes-Maritimes) au sein d’une famille juive et laïque, et fille d’un architecte, Simone Jacob est déportée en 1944 à Auschwitz avec sa famille. Elle rencontre à Sciences-Po son futur mari Antoine Veil. Le couple, marié en 1946, aura trois enfants. Antoine est décédé en avril 2013.
Mme Veil commence en 1956 sa carrière dans la magistrature, comme substitut à l’administration centrale du ministère de la Justice. Elle est la première femme à devenir secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature (1970-74).
Entrée en politique en 1974, comme ministre de la Santé dans le gouvernement Chirac, elle le demeurera dans les trois gouvernements Barre, se voyant adjoindre la Sécurité sociale en 1977-78, et la Famille en 1978-79.
Tête de liste UDF lors des premières élections au Parlement européen au suffrage universel en 1979, elle renonce à son poste ministériel pour devenir présidente du Parlement européen (1979-1982). Réélue en 1984 et 1989, Mme Veil siègera au Parlement jusqu’en 1993.
De 1993 à 1995, Mme Veil est ministre d’Etat, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, dans le gouvernement Balladur.
Soutien de Raymond Barre à la présidentielle de 1988, elle rallie Edouard Balladur dans la course à l’Elysée en 1995. Elle soutient Nicolas Sarkozy en 2007.