LA JUSTICE NE FAIT RIEN..

la justice

La justice ne fait rien

Mon ex mari m’empêche de voir mes enfants : la justice ne fait rien !!!


Je suis maman de trois enfants. J’ai été mariée plus de 15 ans et en 2012 mon ex mari décide de me quitter. Pire, il décide de me priver de mes enfants. Je n’ai plus eu de contact avec mes enfants. Pendant plusieurs mois, mon ex mari avec le concours de son frère ont manipulé mes enfants. Ils leurs ont dit que je les avais abandonné pour m’enfuir avec un autre homme. Mes enfants âgés de 10 ans, 9 ans et 4 ans en 2012 ont donc été facilement manipulé. Mon ex mari a réussi à faire croire à mes enfants que je n’étais plus leur mère, je cite les propos de mes enfants ” on n’est pas tes enfants, tu n’es pas notre mère on est pas sorti de ton ventre”.

J’ai alors saisi le juge aux affaires familiales pour demander la garde de mes enfants. Le juge m’a octroyé la garde sauf que mes enfants ont refusé de venir avec moi. Ils ont refusé tout contact avec moi. Les travailleurs sociaux m’ont donc demandé de saisir le juge et de sollicité un droit de visite et d’herbegement en attandant que la relation entre mes enfants et moi puisse se rétablir. Le juge aux affaires familiales a décidé de m’octroyé un droit de visite médiatisé. Mon ex mari décide de ne pas respecter la décision du juge. Un rapport des travailleurs sociaux est remis au procureur qui décide de saisir le juge des enfants en 2013.

Les services de l’enfance ont fait état dans leur rapport d’un syndrome d’aliénation parentale.

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ALIÉNÉ JUSQU’À LA MORT

ALIÈNE

ALIÉNÉ

JUSQU’À LA MORT

“Je dois aujourd’hui, malgré la douleur, prendre la parole, parce que je me dois de rétablir la vérité, pour mon enfant. Hervé Delaunay vous est présenté, par son avocat, comme une victime des décisions judiciaires…alors que cet homme a assassiné mon enfant, parce qu’il refusait que notre fils soit séparé de lui. Je n’ai jamais commis de violences sur mon enfant, ces allégations ont été inventées de toutes pièces par Hervé pour s’assurer de la garde exclusive et habituelle de notre enfant. Hervé Delaunay est le seul à avoir eu un comportement violent à l’égard d’Enguerrand, il s’est servi de notre enfant dans son conflit jusqu’au dénouement tragique et barbare de ce lundi 24 juin” écrit la maman.

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L’ALIÉNATION PARENTALE EST RECONNUE PAR L’OMS!

L’Aliénation Parentale est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé!


La CIM-11, 11e révision de la « Classification internationale des maladies » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vient d’être officiellement adoptée par lAssemblée mondiale de la santé le 25 mai 2019. Publiée depuis le 18 janvier 2018, la CIM-11 doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022.

Malgré les pétitions et les efforts répétés de groupes de pression très déterminés, l’OMS a maintenu la version actuelle de la CIM-11 qui contient le terme d’aliénation parentale pour le code QE.52 Problème de relation parent-enfant.


PRÉLÈVEMENT A LA SOURCE

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Prélèvement à la source : divorce, changement familial et rattachement de l’enfant


À l’heure de la déclaration de revenus l’AJ famille publie un dossier consacré aux incidences du prélèvement à la source en matière familiale, notamment en cas de divorce.

Après divers atermoiements et prises de position discordantes, le prélèvement à la source est bel et bien entré en vigueur en France le 1er janv. 2019. Il permet un paiement de l’impôt en temps réel au rythme de la perception des revenus. Son montant varie ainsi à la hausse ou à la baisse dans les mêmes proportions que les variations de revenus. L’année de décalage qui existait auparavant entre l’année de perception des revenus et leur année d’imposition disparaît, même si le contribuable est toujours tenu de déclarer ses revenus de l’année passée au printemps de chaque année.

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25 AVRIL- JOURNÉE MONDIALE POUR LA SAUVEGARDE DU LIEN PARENTAL

25 Avril – Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental

Mobilisons-nous ! C’est le jour pour AGIR pour nos enfants…

D’origine anglo-saxonne sous le nom de “Parental Alienation Awareness Day”, cette journée mondiale est célébrée chaque 25 avril dans le monde francophone sous le nom de “Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental”.

C’est l’occasion de rappeler qu’en cas de divorce ou de séparation, les enfants deviennent parfois les enjeux d’un conflit d’adultes et qu’ils ne sont pas toujours en mesure de faire respecter leurs droits qui est de garder le lien avec leurs deux parents.

Priver abusivement un enfant d’un de ses parents est une MALTRAITANCE et une violation

  • de la Charte des Droits de l’Homme
  • de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
  • de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002 (en France)

Nous vous invitons à imprimer l’une des affiches ci-jointes pour la coller pendant une semaine, du 20 au 29 avril à l’intérieur des fenêtres latérales arrières de votre voiture pour informer et sensibiliser le maximum de personnes dans l’espace public.

  1. Affiche 1, cliquez ici pour télécharger
  2. Affiche 2, cliquez ici pour télécharger

Demandez à vos amis et aux personnes de votre famille d’en faire autant, contactez les commerçants et les services municipaux de votre ville pour leur proposer de coller une affiche.
Écrivez également une contribution sur le site internet www.journee-mondiale.com du 25 avril.

Faites-nous part de vos idées et envoyez-nous des photos de vos initiatives.

NOTRE EFFICACITÉ DÉPEND DE L’ENGAGEMENT DE TOUS.

Solidairement,
Le Bureau de l’ACALPA, Association Contre l’Aliénation Parentale.

PAROLE DE L’ENFANT DANS LES MARD

Parole de l’enfant dans les MARD

L’audition de l’enfant est organisée au niveau judiciaire par les articles 388-1 du code civil et 338-1 à 338-12 du code de procédure civile. Non seulement il est indispensable de mener une réflexion sur le recueil de la parole de l’enfant dans ce contexte – tout en soulignant les avantages de la médiation familiale en ce domaine –, mais il est nécessaire que l’enfant puisse également donner son avis dans un cadre amiable, sans qu’il soit besoin de passer par le juge.

L’Institut du droit de la famille et du patrimoine (IDFP) y a réfléchi, qu’il s’agisse d’une procédure participative – avec la désignation par acte d’avocat d’un technicien aux fins d’entendre l’enfant de parents en instance de divorce – ou de toute autre matière où le sentiment de l’enfant est requis – avec l’entretien conventionnel ou extrajudiciaire par un professionnel qualifié.

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MARYLINE JOSSE TÉMOIGNE DANS L’ÉMISSION <<ÇA COMMENCE AUJOURD'HUI>>

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Maryline Josse témoigne dans l’émission « Ça commence aujourd’hui »

Lundi 4 février 2019, Maryline Josse, auteure de trois livres sur l’aliénation parentale, a partagé son histoire dans l’émission “Ça commence aujourd’hui”, sur France 2 à 14 h.


Maryline Josse, originaire de Bouttencourt (Somme) est auteure de trois livres sur l’aliénation parentale qu’elle décrit comme « la trilogie de mon histoire de vie » : Le destin de grand-mère Joséphine, en 2014, Secrets de Chaumières en 2016 et Le tsunami de ma vie. Le cauchemar de l’aliénation parentale en décembre 2018.

Son but à travers ce dernier ouvrage étant de sensibiliser le public au syndrome d’aliénation parentale : une manipulation qu’un parent exerce, consciemment ou non, sur son enfant, et ce au détriment de l’autre parent.

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ENTRETIEN AVEC MAÎTRE SOPHIE COHEN

Entretien

Entretien avec Maître Sophie Cohen. L’aliénation parentale


Cela fait plusieurs années que Maître Sophie Cohen alerte sur les dangers des ”pervers narcissiques”. Dans son ouvrage ”Le Conjoint Prédateur” (2012), elle y décrit les phénomènes nocifs pour l’autre membre du couple qui découlent de comportements de ces personnes toxiques.

Dans la plupart des cas de divorce, le sujet de la garde des enfants est source de tensions, et ces acteurs qui devraient être extérieurs au conflit deviennent des otages de la procédure de séparation entre leurs parents, les êtres qui leur sont le plus cher et le plus important.

Parmi les sujets que Maître Cohen aborde dans son ouvrage et auquel elle est confrontée quotidiennement dans l’exercice de sa profession, celui de l’aliénation parentale mérite une attention particulière parce qu’il touche non seulement le conjoint victime mais aussi les enfants du couple.

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LA PAROLE DE L’ENFANT

La vérité sort-elle toujours de la bouche des enfants?


La sensibilité à l’écoute de l’enfant s’inscrit dans l’évolution de notre société démocratique ; la loi faisant progressivement de l’enfant une personne a part entière. Mais si tout témoignage d’enfant est précieux, il doit aussi être évalué.
Dé lors, dans quel cadre entendre sa parole ? Quelle méthodologie pour l’écouter ? Dans des situations de séparation conflictuelle du couple, comment éviter l’influence de l’un de ses parents ? Comment permettre à l’enfant de sortir d’une position d’enjeu ? Comment démêler ce qui est de « son intérêt ».
À ces questions que se posent tous les professionnels de l’accompagnement familial, des auteurs (magistrats, avocats, sociologues, médecins, psychologues, médiateurs, travailleurs sociaux) réunis par Roland COUTANCEAU et Jocelyna DAHAN ont tenté de répondre.
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À QUOI SERVENT LES PÈRES ?

À quoi servent

À quoi servent les pères ?


Pascale Senk

PSYCHOLOGIE – Malmenée par les évolutions sociétales, la figure paternelle reste fondatrice pour les psychanalystes.

Dans le remarquable documentaire que l’ancien footballeur Olivier Dacourt a consacré aux blessures intimes de six grands joueurs – Ma part d’ombre, d’Olivier Dacourt et Marc Sauvourel (Fr., 2017, 85 min), actuellement visible sur Netflix -, une récurrence frappe: le rôle prédominant…

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PEUT-ON DÉSHÉRITER SON ENFANT EN FRANCE

DÉSHÉRITER

PEUT-ON DÉSHÉRITER SON ENFANT EN FRANCE


Les questions concernant les successions dans les familles sont légions. La succession, s’ouvrant par le décès ou l’absence de l’ascendant peut s’accompagner de surprises auxquelles les héritiers ne s’y attendent pas.

A l’instar des affaires Jarre et Colombier, dans lesquelles leurs enfants ont été déshérités, nous avons assisté récemment à la polémique qu’a suscité la succession de Johnny Hallyday, qui dans son testament rédigé dans l’Etat de Californie a légué l’intégralité de ses biens à sa dernière épouse ainsi qu’à leurs deux enfants adoptés, déshéritant de ce fait ses deux enfants aînés.

Ces cas de figures soulèvent une question, celle de savoir si l’on peut déshériter son enfant en France.

Déshériter un enfant est une disposition négative testamentaire par laquelle le testateur écarte une ou plusieurs personnes généralement appelées héritiers présomptifs, des biens qu’elles sont censées recueillir en vertu de la loi au décès de leur auteur. Cela pourrait constituer une situation de précarité pour les enfants, surtout quand ils sont mineurs ou majeurs incapables encore lorsqu’ils sont dépendants du patrimoine de leurs ascendants.

Face à cette situation et dans le but d’apporter une sécurité à ces derniers, le système juridique interne n’est pas resté insensible. Plusieurs mécanismes juridiques ont donc été mis en place pour la protection des enfants du de cujus. C’est par exemple le cas de la réserve héréditaire insérée dans le Code civil à l’art 912 par la loi n°2006-728 du 23 juin 2006. En outre, il ressort de l’alinéa 1 de l’article 724 du Code civil que les héritiers désignés par la loi sont saisis de plein droit des biens, droits et actions du défunt.

Par ailleurs, déshériter un membre de sa descendance pourrait être la conséquence directe d’une loi ou le fait que le défunt de nationalité étrangère désigne comme loi applicable à sa succession celle de sa nationalité en application du règlement (UE) n° 650/2012

Si en France on a la possibilité de déshériter l’héritier réservataire dans certains cas (I), il n’en demeure pas moins que la loi est très protectrice des droits de ces héritiers (II).

Possibilité d’exhéréder un enfant en France
Comme défini ci-dessus, exhéréder un enfant est une disposition négative testamentaire par laquelle le testateur écarte une ou plusieurs personnes généralement appelées héritiers présomptifs des biens qu’elle sont censées recueillir en vertu de la loi. Cette exhérédation peut intervenir soit par arrangement familial (A), soit par le choix de la loi applicable (B), ou encore être l’objet d’une sanction (C).

Exhérédation par arrangement familial
L’exhérédation est la privation des droits successoraux de tout ou partie des héritiers. Priver ses héritiers de ce droit paraît contre nature et va à l’encontre des us et normes établis dans notre ordre juridique interne. Ces normes permettent aux héritiers de contester la position ou le comportement de leur ascendant en raison de leur qualité d’héritier présomptif, qualité qui leur est conférée dès leur conception et à chaque fois qu’il va de leurs intérêts.

Toutefois, ces derniers par un arrangement peuvent donner leur assentiment pour être écartés partiellement ou totalement de la succession de leur ascendant au profit d’une autre personne. En effet, il est certes possible que des libéralités excédant le disponible soient exécutées, ce qui implique de la part du réservataire une renonciation à demander la réduction appelée en pratique consentement ou exécution (article 929 alinéa 1 du Code civil); ce consentement ne peut être néanmoins donné valablement qu’après le décès du de cujus, c’est-à-dire au moment où le droit à la réserve est acquis (Cour de cassation, 1ère chambre civile, 14 février 1992, n° 90-15.760).

Il en est de même dans un arrêt en date du 29 septembre 2015 où la Cour de cassation a rejeté le pourvoi dans lequel des demandeurs qui se prévalaient d’un codicille rédigé par l’un des associés, décédé, dans lequel ce dernier privait ses enfants de toutes parts sociales sans leur assentiment. Cette clause d’exhérédation contraire à l’ordre public a été rejeté aussi bien par les héritiers que par la Haute juridiction.

Il aurait donc fallu obtenir le désistement volontaire des enfants aux parts sociales, normalement compris dans l’actif successoral pour qu’une telle clause soit valable.

Certes lorsque l’héritier accepte de manière anticipée à ne pas agir en réduction avant l’ouverture de la succession dans les conditions de la renonciation anticipée à l’action en réduction, il ne renonce pas directement à sa réserve. Il renonce à agir en réduction pour atteinte à sa réserve seulement, eu égard à une ou plusieurs libéralités qui sont susceptibles d’y porter atteinte. Il n’empêche que le résultat est identique à une renonciation directe à la réserve, dans la mesure où selon l’article 929 du code civil, la renonciation peut viser une atteinte portant sur la totalité de la réserve. Le caractère d’ordre public de la réserve est altéré.

Pour renoncer à agir en réduction, l’acte prouvant l’accord devra être fait du vivant de l’ascendant, par acte authentique devant deux notaires. Cette renonciation est irrévocable. Cependant, si l’ascendant ne remplit pas son obligation alimentaire envers l’héritier réservataire ou si à l’ouverture de la succession, l’héritier renonçant se trouve dans un état de besoin s’il n’avait pas renoncé à sa réserve héréditaire ou encore si le bénéficiaire est coupable de crime ou délit envers le renonçant, la révocation sera possible.

Exhérédation par le choix de la loi applicable
Pour exclure l’application de la loi française, le de cujus peut, tout d’abord, essayer de déclencher l’application d’une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire.

La 1ère Chambre civile de la Cour de cassation a, par deux arrêts en date du 27 septembre 2017, n° 16-13.151 et 16-17.198 décidé que « la loi étrangère désignée par la règle de conflit qui ignore la réserve héréditaire n’est pas en soi contraire à l’ordre public international français et ne peut être écartée que si son application concrète, au cas d’espèce, conduit à une situation incompatible avec les principes du droit français considérés comme essentiels ».

Par cette décision, la Cour de cassation vient répondre à une question que beaucoup d’auteurs se posaient. Il s’agissait de savoir si la loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire considérée comme un principe d’ordre public en droit interne français pouvait trouver application. Ce à quoi la Cour de cassation a répondu. C’est le cas de dans l’affaire Johnny Hallyday, père de deux enfants issus de ses précédentes unions, qui a lors de son nouveau mariage, adopté avec sa conjointe deux autres enfants. Il a rédigé avant son décès un testament dans l’Etat de Californie dans lequel il transmettait l’intégralité de son actif successoral à sa conjointe ainsi qu’à ses deux enfants adoptés déshéritant de ce fait ses enfants aînés.

En effet, le règlement (UE) n° 650/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 en son article 22 dispose qu’une personne peut choisir comme loi régissant l’ensemble de sa succession la loi de l’État dont elle possède la nationalité au moment où elle fait ce choix ou au moment de son décès. Une personne ayant plusieurs nationalités peut choisir la loi de tout État dont elle possède la nationalité au moment où elle fait ce choix ou au moment de son décès.

Johnny Hallyday, n’étant pas de nationalité américaine, la loi américaine ne peut donc trouver application dans son cas.

Cependant la question de la résidence habituelle devient le cœur du raisonnement. Cela fait intervenir l’article 13 du même règlement.

Ainsi, si la résidence habituelle de l’artiste est en Californie, alors c’est la loi Californienne qui s’appliquera. Par contre, si sa résidence habituelle est en France, les aînés pourraient remporter cette bataille judiciaire.

Exhérédation d’origine légale : l’indignité successorale
L’exhérédation, objet de sanction est prévue par les articles 726 et 727 du Code civil. Ces deux articles ont vocation à priver, voire à exclure les héritiers présomptifs ou réservataires de la succession de leur auteur. Ainsi par exemple, lorsqu’un héritier réservataire est condamné comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt, il peut être déshérité. Il en de même de celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement porté des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraîné la mort du défunt sans intention de la donner. On parle alors de l’indignité de plein droit de l’article 726 du Code civil.

En revanche, l’indignité de l’article 727 du Code civil est une indignité qui doit être judiciairement prononcée parce qu’elle ne joue pas automatiquement. Elle est facultative.

L’héritier qui sera condamné à une peine correctionnelle par la justice pourra être déshérité par son auteur.

Les mécanismes juridiques protégeant les droits des héritiers présomptifs
Pour assurer la mise en œuvre de la protection des héritiers présomptifs, la loi a instauré plusieurs mécanismes tels que la réserve héréditaire (A), l’ordre public interne(B) et l’assurance vie (C).

La réserve héréditaire
Le législateur a toujours souhaité protéger certains héritiers très proches du de cujus contre toute exhérédation de la part de ce dernier. Pour aboutir à ce résultat, la loi institue une réserve, c’est-à-dire une fraction du patrimoine dont il n’est pas possible de disposer à titre gratuit en présence de certaines catégories d’héritiers. Le surplus constitue la quotité disponible.

L’article 912 du Code civil définit la réserve héréditaire comme la part des droits et biens successoraux dont la loi assure la dévolution libre de charges à certains héritiers dits réservataires, s’ils sont appelés à la succession et s’ils l’acceptent. Cet article est d’ordre public puisqu’il protège les héritiers présomptifs et interdit toute exhérédation des réservataires au profit d’étrangers ou de parents éloignés. C’est ce à quoi a répondu le garde des sceaux à une question d’un parlementaire sur l’opportunité de pouvoir transmettre leurs biens à des associations ou à des fondations reconnues d’utilité publique.

Ensuite, le caractère d’ordre public en droit interne de la réserve héréditaire interdit toute disposition testamentaire de modifier les droits que les héritiers tiennent de la loi.

Cette réserve permet d’assurer l’avenir des héritiers tout en leur procurant la nécessité vitale après le décès de leur auteur. L’héritier réservataire pourra à son tour enrichir son patrimoine pour assurer le futur de ses propres héritiers réservataires.

Enfin, la réserve garantie la pérennité et la stabilité des patrimoines.

L’ordre public interne
Le respect de l’ordre public français est un mécanisme de protection de la réserve héréditaire des héritiers présomptifs. Ce mécanisme permet de lutter surtout contre la fraude à la loi qui est le fait pour une personne de contourner la loi de son pays c’est-à-dire échapper à la disposition d’une loi nationale défavorable.

La réserve est une institution à laquelle s’attache une notion d’ordre public. Elle ne peut donc faire l’objet d’aucune convention ou renonciation.

Certes, la Cour de cassation a rappelé dans son arrêt du 27 septembre 2017 qu’une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire n’est pas en soi contraire à l’ordre public international français, mais cela ne veut pas dire que toutes les lois étrangères qui ignorent la réserve héréditaire sont d’application immédiate en France puisque, la Haute juridiction continue en affirmant que cette loi ne peut être écartée que si son application concrète, au cas d’espèce, conduit à une situation incompatible avec les principes du droit français considérés comme essentiels.

Quels sont ces principes considérés comme essentiels par la Cour de cassation ?

Ce peut être par exemple le cas d’une loi étrangère qui porte atteinte à la situation d’une personne quand elle est discriminatoire.

Il en va de même des principes du droit français considérés comme essentiels. Par exemple des successions fondées sur la discrimination liée au sexe, la race ou la religion qui sont contraires à l’ordre public interne. Dans ces conditions, le juge français écartera toutes les dispositions de la loi étrangère qui créent une inégalité successorale entre les héritiers en faisant application de la loi du for c’est-à-dire, des dispositions de la française qui maintiennent l’équilibre familial et l’égalité entre les héritiers réservataires.

L’assurance-vie
Un autre mécanisme plus original permet de mettre ses descendants à l’abri contre toute atteinte à la réserve héréditaire. Il s’agit de l’assurance vie. Ce mécanisme pourrait s’analyser en un contrat pour le compte d’autrui tel que la stipulation pour autrui.

Qu’est-ce que le contrat d’assurance-vie ? C’est le contrat par lequel une personne l’assureur s’engage, en contrepartie du paiement de prime, à verser une rente ou un capital au profit d’une ou plusieurs personnes déterminées (généralement au profit de son conjoint ou de l’un de ses héritiers).

L’article L132-12 du Code des assurances dispose que le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l’assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l’assuré.

En outre, l’article L132-13 du même code exclut ce capital et cette rente des règles relatives à la réduction pour atteinte à la réserve.

Toutefois, bien vrai que ce contrat soit utilisé pour avantager une tierce personne ou même un héritier réservataire, il est souvent sanctionné par la Cour de cassation en cas de trop perçu. Il en est ainsi lorsque le montant des primes versées est nécessairement de nature à réduire de manière conséquente l’actif du patrimoine du souscripteur et caractérise une volonté du souscripteur de gratifier son épouse au-delà du devoir de secours (Cour de cassation, 1re chambre civile, 12 septembre 2012, n° 11-17.600).

Par conséquent, les héritiers lésés pourront intenter une action en justice pour demander la requalification de ce contrat en donation indirecte.

Murielle Cahen


DÉBATS ET CONTROVERSES SUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE

Débats

Débats et controverses sur la protection de l’enfance
2018


Un vif débat sur l’efficacité et les conceptions de base des dispositifs de protection de l’enfance s’est ouvert en septembre 2018, à la suite de la publication du livre “Le Massacre des innocents, les oubliés de la République “. Ce livre, publié sur Amazon, est écrit par Michèle Créoff, vice présidente du Conseil national de protection de l’enfance, et ancienne directrice de l’enfance au conseil général du Val-de-Marne et par la journaliste Françoise Laborde. Il critique vigoureusement le fonctionnement actuel des institutions et fait 19 propositions. Les auteurs lancent par ailleurs une pétition relayée par différentes personnalités comme la philosophe Sylviane Agacinski ou l’animateur de télévision Nagui demandant au gouvernement la mise en oeuvre de ces 19 propositions.

Parmi les critiques énoncées à l’égard du système actuel, on peut lire :

70 % des enfants placés n’ont aucun diplôme, alors même que l’Etat dépense pour eux 44.000 euros par an et par enfant, c’est-à-dire le prix d’un collège d’élite”

“40 % des SDF de moins de 25 ans sont d’anciens enfants placés qui sont “renvoyés” de toutes les structures d’accueil le jour de leurs 18 ans “parce que c’est la loi”.

A la suite de cette publication, l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES) exprime son désaccord avec ce qu’elle perçoit comme un manque d’impartialité de la vice présidente du CNPE et annonce sa mise en retrait provisoire du CNPE. L’ONES explique qu’elle avait décidé participer aux travaux du CNPE “en particulier en raison de l’objectif affiché de dépasser les idéologies sclérosantes et réductrices qui s’opposent dans le champ disciplinaire de la protection de l’enfance”


BEAU SUCCÈS DES ASSISES NATIONALES DES AVOCATS D’ENFANTS

beau succès

Beau succès des Assises nationales des avocats d’enfants


Depuis 15 ans ACALPA s’investit dans la reconnaissance du droit des enfants à garder les liens avec leurs deux parents et leurs familles malgré leur séparation ! Mais sont les thèmes prioritaires actuellement pour les avocats d’enfants ?

Les Assises nationales des avocats d’enfants – (de) qui suis-je ? – se sont tenues les 7 et 8 décembre dernier à la Grande Arche de la Défense. Ambiance tout à la fois studieuse et fort sympathique : musique et dessins (de Pavo) étaient également au rendez-vous.

Avec 320 participants le vendredi et 215 courageux le samedi bravant les difficultés de déplacement, tout le monde s’accorde pour dire que ce fut un succès.

Transidentité, Recherche des origines, Enfants nés de GPA et Enfance, PMA et coparentalité furent les quatre thèmes abordés le vendredi après-midi après une matinée titrée « Mes parents, la loi et moi ».

En tout, six motions ont été votées de façon participative après de fructueux débats. Le samedi matin, elles étaient remises à Jacques Toubon, Défenseur des Droits. Au menu : enfants intersexes et transgenres et enfants face au changement de sexe d’un parent ; accès des enfants à leur origine ; sécurisation avec leurs deux parents d’intention des enfants nés de PMA comme de GPA ; participation de tous les professionnels de l’enfance au futur code de justice des enfants ; retrait du projet de décret de « fichage » des mineurs isolés étrangers.

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JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT

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Aujourd’hui 20 novembre journée internationale des droits de l’enfant.


C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la “Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant” (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.

Que contient la convention des droits de l’enfant?

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ENLÈVEMENT INTERNATIONAL D’ENFANTS

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Enlèvement international d’enfants : LE dossier


Le 25 juin 2018, l’Association Louis Chatin, l’ENM et l’EFB organisaient un colloque sur « L’enfant au coeur des déplacements illicites internationaux : droit et pratiques ». Un bel événement qui donne l’occasion à l’AJ famille, en s’appuyant sur certaines des interventions, de livrer à ses lecteurs un dossier complet sur l’enlèvement international d’enfants, domaine où il est primordial que les différents acteurs soient particulièrement bien formés et ouverts à la communication transfrontière.

La complexité de la matière liée à la multiplicité et l’enchevêtrement des textes applicables doit être dépassée. Il y va de l’intérêt de l’enfant !

Le dossier du mois d’octobre vous y aidera. Tout y est ! Et le schéma de la procédure vous permettra d’être plus à l’aise avec cette procédure particulière.

Je vous invite à consulter gratuitement pendant quelques jours le premier article du dossier en cliquant ICI.


LA VOIE AMIABLE EN CAS DE DIVORCE

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La voie amiable en cas de divorce : une médiation avec avocats


Voici un nouveau fascicule gratuit d’Anne Marion de Cayeux, avocat spécialiste en droit de la famille et médiateur : « La voie amiable – Claire et David divorcent : une médiation avec avocats ».

La médiation est plurielle : il existe plusieurs styles, écoles et façons de la pratiquer selon la situation, les objectifs et les besoins de chacun.

Médiation de prévention, de projets, de résolution de conflits, de recherche de solutions, de reconstruction de liens, médiation avec ou sans avocats, médiation-conciliation, médiation humaniste, négociation assistée par médiateur…

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MIREILLE LASBATS NOUS A QUITTÉ

Mireille

Il y a un mois, le 12 septembre, nous quittait, bien trop tôt, MIREILLE LASBATS


Psychologue clinicienne diplômée de psychopathologie de l’Université de Bordeaux, elle exerçait au Centre Hospitalier Universitaire de Lille. Expert psychologue près de la Cour d’appel de Douai, elle collaborait régulièrement avec des professionnels de différents domaines (judiciaire, socio-éducatif et médical).
Cette femme, admirable de gentillesse et de courage, toujours élégante, engagée pour le bien-être des enfants et des familles, fût la première professionnelle à publier en France un article sur l’aliénation parentale, et qui plus est dans les Actualités Juridiques Famille 397 du Dalloz : «  Étude du syndrome d’aliénation parentale à partir d’une expertise civile ».

Elle nous avait donné une longue interview pour le lancement de notre premier site internet que nous vous invitons à relire.

Mireille LASBATS était intervenue dans tous les colloques que nous avions organisés, depuis celui de mars 2007 en partenariat avec la Fondation pour l’Enfance, puis septembre 2007 à Poitiers, en octobre 2007 au Barreau de Paris, et tous les autres … Elle a été auditionnée par la Défenseure des Enfants, comme tous nos partenaires et contacts professionnels, pour le rapport 2008 dédié aux « Enfants au coeur des séparations parentales conflictuelles ».

Entre ses consultations cliniques, ses expertises et les formations qu’elle dispensait aux avocats, Mireille LASBATS avait trouvé le temps de publier régulièrement des articles sur l’aliénation parentale, les violences conjugales et l’enlèvement parental international.

C’est dans sa ville de Lille, que nous avions pour la dernière fois passé du temps ensemble en 2012, à l’occasion de la formation au Barreau de Lille sur « l’enlèvement international d’enfants», dans laquelle elle m’avait invitée à intervenir.
Nos pensées les plus chaleureuses pour sa famille, qu’elle aimait par-dessus tout, ses ami(e)s, et ses patients auxquelles elle a apporté écoute et réconfort. Merci Madame LASBATS pour avoir tant donné.

Solidairement,
Le bureau de L’Acalpa.


LE SEPTEMBRE DE L’ACALPA

L’ACALPA

LE SEPTEMBRE DE L’ACALPA
INFORMER SUR L’ALIÉNATION PARENTALE


Le samedi 8 septembre dernier, ACALPA était présente, comme tous les ans, au forum des associations de Chaville. Notre association ayant son siège dans cette commune, c’est tout naturellement qu’elle participe à cette manifestation. Et nous avons pu mesurer, une fois de plus, avec les compliments du maire, combien nous y sommes bien accueillis.

Rendez-vous était pris à 9h par Catherine et Christian pour la mise en place du stand. Puis vers 10h, Patrick, notre délégué aux familles, est arrivé de Bretagne. Sa présence a été fort utile par les conseils qu’il a pu prodiguer tout au long de la journée. Olga, notre présidente, a fait plusieurs allers et retours entre son domicile et le stand. Puis, en début d’après midi, Bruno, Nathalie et Patrick sont venus renforcer l’équipe. Au total, nous avons répondu aux questions d’une petite dizaine de visiteurs : parents, grands-parents et professionnels, qui ont, pour la plupart, acheté notre livre et pris une adhésion à l’association. La journée s’est terminée par un dîner tous ensemble dans le jardin d’Olga.

Puis le dimanche 23 septembre, ACALPA a participé à la Journée Portes Ouvertes du Forum 104, à Paris, de 13h à 18h en qualité de nouvelle association adhérente : nous allons en effet y tenir nos permanences mensuelles, au 104 rue Vaugirard, à 10 min de la gare Montparnasse.

Olga, Catherine et Christian étaient là pour recevoir les visiteurs au stand ACALPA, dans la grande salle, parmi une trentaine d’associations, toutes remarquablement accueillies par la direction du Forum 104. Jean Charles ayant pris soin d’informer tous les adhérents et sympathisants de notre présence ce jour-là, plusieurs personnes se sont déplacées pour nous rencontrer, s’informer, voire adhérer. Nous avons reçu également le témoignage très émouvant d’une femme, aliénée à l’âge de 6 ans, qui est retournée voir son père après 40 années de rupture. Son message : ne pas désister, ne jamais désespérer car tout est possible… Et surtout penser aux droits de ses enfants car on a souvent tendance à ne penser qu’à soi-même. Encore une belle expérience d’engagement et de partage à renouveler : merci aux bénévoles de septembre et appel aux membres d’ACALPA pour les évènements à venir…

Solidairement, le bureau de L’Acalpa


LA SÉPARATION ET LE DIVORCE, IMPACTENT NÉGATIVEMENT LES ENFANTS

séparation

La séparation, le divorce, impactent négativement les relations et le devenir des enfants


C’est une évidence, mais c’est toujours mieux d’avoir des chiffres à l’appui, les jeunes de 18-24 ans ayant dont les parents sont séparés n’entretiennent pas les mêmes relations avec leurs père et mère que les autres jeunes : relations plus distendues, moins riches… Réserve faite cependant de la résidence alternée.

Ils n’ont pas non plus le même avenir que les autres. Mais les différences s’atténuent en cas de bonne entente des parents…

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ACALPA A RÉPONDU PRÉSENT

Acalpa

Le mercredi 23 mai dernier, ACALPA a répondu présent à l’invitation de Thierry BERGER, président de Egalité parentale 92, et auteur du livre « Les orphelins du divorce », pour une soirée dédicace signature.


Le mercredi 23 mai dernier, l’ACALPA a répondu présent à l’invitation de Thierry Berger, président de Egalité parentale 92, et auteur du livre « Les orphelins du divorce », pour une soirée dédicace à laquelle une dizaine d’auteurs avaient été conviés. Tous avaient en commun de traiter dans leur ouvrage des séparations conjugales difficiles et des conséquences sur les enfants.

Malgré les difficultés dues aux grèves, presque tout le monde était présent. Le public était venu en nombre. L’ACALPA a eu beaucoup de  succès avec l’ouvrage « Séparations conflictuelles et aliénation parentale, enfants en danger » . Les demandes étaient telles que notre présidente Olga Odinetz n’a pas pu quitter le stand et 15 livres ont été vendus.

De nombreux adhérent(e)s et sympathisant(e)s de l’ACALPA s’étaient déplacés pour participer à l’évènement et surtout pour se retrouver ou faire connaissance. La soirée dédicace terminée, nous étions dix à diner ensemble dans un restaurant du quartier.

Le matin de cet évènement, Thierry Berger, Sabrina de Dinechin (médiatrice familiale) et Jean Pierre Cambefort (psychologue, auteur de  « Famille éclatée, enfants manipulés – l’aliénation parentale » ), avaient participé à l’émission « En Quête de Sens – Comment concilier séparation du couple et équilibre de l’enfant ? Enfant privé de son parent suite à une séparation conflictuelle (phénomène, impacts, solutions) » sur Radio Notre Dame.

Podcast à cette adresse :
https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/23-05-2018/
Bonne écoute à toutes et à tous.
 

Christian, pour le Bureau de l’ACALPA


PROCÉDURE D’APPEL DANS LE CONTENTIEUX FAMILIAL

Procédure d’appel dans le contentieux familial


Entrée en vigueur le 1er septembre 2017, la réforme de la procédure d’appel vise à améliorer la célérité et la qualité de la justice. Elle n’est pas sans conséquence pour le praticien du droit de la famille, notamment dans les procédures de divorce. D’où la publication au mois d’avril dernier à l’AJ famille d’un dossier consacré à la procédure d’appel.

Désormais les parties sont tenues de présenter à la cour l’ensemble de leurs prétentions sur le fond dès leurs premières conclusions. L’appelant comme l’intimé disposent de trois mois pour transmettre leurs conclusions au greffe, délai réduit à un mois dans les procédures à bref délai. Les délais peuvent être interrompus en recourant à des processus de résolution amiable, l’objectif étant clairement de favoriser les accords. La procédure de saisine sur renvoi après cassation est elle-même profondément modifiée et enfermée dans des délais légaux.

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1328 DISPARITIONS INQUIÉTANTES D’ENFANTS..

disparitions

En 2017, 1328 disparitions inquiétantes d’enfants ont été signalées


Aude Bariéty | 24/05/2018 à 06:00

Zoé, Mehdi, Perrine, Karina, Jennifer, Tifaine, Lucas… Leurs noms et leurs photos s’affichent en gros plan sur le site internet de l’association 116 000 Enfants Disparus, qui gère le numéro européen 116 000, au service des familles des jeunes portés disparus. Comme 3300 autres enfants, ces sept…

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SOIRÉE RENCONTRE ET DÉDICACE

 rencontre

Mercredi 23 mai, soirée de rencontre et dédicace.


Nous avons le plaisir de vous inviter à une soirée de rencontre avec les parents et à une soirée dédicace avec plus de 10 auteurs ayant écrit ces dernières années des livres sur les détresses dues aux inégalités parentales à la suite d’une séparation ou d’un divorce conflictuels. Acalpa sera présente avec les présences de la présidente Madame Olga Odinetz et du délégué aux évènements Monsieur Christian Vrillaud.

Heure: de 18h30 à 21h30
Leu : Forum104
104 rue de Vaugirard 75006 Paris
Cocktail, petit concert, accès au grand jardin…
(entrée gratuite)


L’ASSOCIATION SAINT RAPHAËL

L’œuvre de l’association Saint-Raphaël est crée en 1860 par Amédée Ferrand de Missol, médecin, devenu prête.


Créer, conserver, faire croître le lien familial est au cœur des enjeux de l’accompagnement ici à l’association Saint-Raphaël.

Cela fait parti des missions du Pôle Enfance et Parentalité et plus particulièrement du SAEF, qui accompagne les familles, quelle que soit leur composition.

L’association Saint-Raphaël accompagne les familles depuis plus de 150 ans.

L’œuvre de Saint-Raphaël est crée en 1860 par Amédée Ferrand de Missol, médecin, devenu prête.

Avec le concours des « Dames de Saint-Raphaël », il s’agissait d’accueillir « la mère et l’enfant » en difficulté.

Dans la continuité de l’œuvre, nos deux missions ont donné naissance au pôle enfance et parentalité et au pôle insertion par le logement. Le Pôle Enfance et Parentalite

répond à un besoin de service d’accueil et d’accompagnement socio-éducatif et de soutien à la parentalité.

Le pôle insertion par le logement, en C.H.R.S comme en logement diffus, gère 45  logements destinés à accueillir temporairement des familles en difficulté, mal logées, ou dépourvu de logement. Ce pôle assure l’accompagnement social des ménages à travers 3 dispositifs. »

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2ÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE DU PASG

conférence

2ème Conférence Internationale du PASG, à l’auditorium du Musée Moderne de Stockholm

“La présidente de l’ACALPA a été invitée pour intervenir en qualité de conférencière”


La conférence est organisée par l’association internationale «Parental Alienation Study Group » à but non lucratif, enregistrée aux USA et comptant à ce jour 450 membres de 46 pays de tout les continents. Les membres sont des chercheurs et des praticiens de différentes disciplines à savoir: juridique, psychologie, psychiatrie, sociologie, pharmaceutique, criminologie, et de mères et de pères de familles qui ont été victimes de l’aliénation parentale.

Son objectif est de promouvoir les avancées scientifiques sur l’aliénation parentale et notamment les causes qui mènent à l’aliénation parentale, son évaluation, sa prévention et son traitement et de partager toute la connaissance qui existe déjà.

Le nombre de divorces douloureux à augmenté et est devenu un fardeau de plus en plus insupportable pour les tribunaux et une souffrance pour les justiciables.
Le nombre d’enfants qui sans justification perdent une mère ou un père aimant augmente exponentiellement. De plus en plus d’enfants mais aussi d’adultes en souffrent.

La conférence de Stockholm sur l’Aliénation Parentale est destinée aux professionnels et aux chercheurs des secteurs de la santé et du secteur juridique, de l’éducation, de la police, des médias, et à tous ceux qui souhaitent mettre à jour leurs connaissances sur les violences psychologiques domestiques croissantes grâce aux interventions des maîtres de conférence invités.

Agenda

Renseignement et inscription


JOURNÉE MONDIALE POUR LA SAUVEGARDE DU LIEN PARENTAL

journée mondiale

 

Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental


Une journée d’origine anglo-saxonne et dont le nom d’origine est “Parental Alienation Awareness Day”. Elle est célébrée chaque 25 avril et est connue dans le monde francophone sous le nom de Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental.

En cas de divorce ou de séparation “conflictuelle”, il n’est pas rare que les enfants deviennent les enjeux et ce qui est certain, c’est qu’ils ne sont pas en mesure de faire respecter leurs droits.

Priver un enfant de la possibilité de voir un de ses deux parents constitue une aliénation parentale et provoque une maltraitance psychologique : ces enfants sont en danger !

Priver abusivement un enfant d’un de ses parents est une violation :

  • de la Charte des Droits de l’Homme
    de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
    de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002 (en France)

En France, l’association ACALPA, reconnue par le ministère de l’Intérieur comme une association d’aide et de soutien aux victimes, milite pour le maintien du lien familial.

Sites à visiter : www.acalpa.info


EXPERTISES JUDICIAIRES CIVILES STATISTIQUES

expertises

Expertises judiciaires civiles : statistiques


La direction des affaires civiles et du Sceau du ministère de la justice vient de publier une étude sur les expertises judiciaires civiles ordonnées devant les tribunaux de grande instance et les cours d’appel, entre 2010 et 2017.

La matière familiale représente 15,2 % des cas (autorité parentale (3,8 %), divorce hors consentement mutuel (3,5 %), filiation (3,1%), partage, indivision, succession (2,2 %), après le droit des contrats (37 %) et la responsabilité civile (33 %), étant précisé que le taux de recours en la matière est de 2 %. Proportionnellement, le recours à l’expertise est beaucoup plus fréquent dans le contentieux de la filiation ; ce qui n’a rien d’étonnant.

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BILAN MITIGÉ DE LA RÉFORME DU DIVORCE PAR CONSENTEMENT MUTUEL

réforme

Bilan mitigé de la réforme du divorce par consentement mutuel


Cela fait plus d’un an que la réforme du divorce par consentement mutuel est en vigueur. D’un côté, les avocats sont ravis de la place qui leur est réservée, contrairement aux notaires. Mais de l’autre, les difficultés sont telles que les uns et les autres craignent d’engager plus fréquemment leur responsabilité. D’autant que les praticiens, excepté peut-être en présence d’un élément d’extranéité qui incite la grande majorité à opter pour un divorce judiciaire, peinent à s’entendre sur l’interprétation des textes, comme vous pourrez le constater tout au long du dossier AJ famille publié en février et mars 2018.

Il en est ainsi de l’orchestration des signatures : alors que le projet d’acte liquidatif et le projet de convention pourraient, selon un circuit court défendu par certains, être signés en même temps chez le notaire, d’autres prônent un processus de signatures en plusieurs étapes, échelonnées dans le temps, qui serait seul respectueux de la loi.

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STÉPHANE DITCHEV NOUS A QUITTÉ

Stéphane Ditchev

Stéphane Ditchev nous a quitté le 21 mars 2018 à l’âge de 74 ans, après avoir consacré sa vie à aider les parents victimes des conflits conjugaux à ne pas perdre ou de retrouver le lien avec leurs enfants.


Architecte de formation, il a été très marqué par son divorce en 1975. Il s’est investi alors, à corps perdu, pour défendre la cause paternelle et, plus généralement les liens parents/enfants notamment auprès des professionnels et des institutionnels.

Arrivé au sein du Mouvement de la Condition Paternelle (MCP) en 1976, il en est rapidement devenu la colonne vertébrale. Combien de pères n’a-t-il pas reçu à la permanence du lundi-soir pendant 41 ans ? Sa bonne connaissance des pratiques juridiques, liée à sa grande sensibilité humaine, lui permettait d’aider les parents privés de leurs enfants et notamment les pères.

Il a promu au sein du Mouvement de la Condition Paternelle l’égalité parentale dans tous les domaines, le divorce administratif (anciennement déjudiciarisation), la loi de 2002 sur l’autorité parentale, la résidence paritaire, la suppression du divorce pour faute…

Il a été un précurseur de la médiation familiale dans les années 80, et à ce titre il a organisé le colloque international de Genève du 1er octobre 1988. Il a contribué à l’émergence des médiateurs en France et a pratiqué lui-même des médiations familiales au sein de l’Association pour la Médiation Familiale (APMF).

Homme de valeur, défenseur de l’apaisement des conflits conjugaux et du dialogue entre parents, Stéphane fût légalement le compagnon de route de l’ACALPA pendant des années et notre ami à tous. Mémoire éternelle.