ADOPTION EN PREMIERE LECTURE DU PROJET DE LOI RELATIF A LA PROTECTION DES ENFANTS PAR L’ASSEMBLEE NATIONALE : COMMENTAIRE

Pour information

Adoption en première lecture du projet de loi relatif à la protection des enfants par l’Assemblée nationale : commentaire

Forum Famille – DALLOZ

Le projet de loi du 16 juin 2021 relatif à la protection des enfants déposé en urgence dans le cadre d’une procédure accélérée, engagée par le Gouvernement, a fait l’objet d’une adoption le 8 juillet 2021 par l’Assemblée nationale après de nombreux amendements parlementaire. Le projet contient désormais 7 titres et 38 articles. Il renvoie, par ailleurs, à 17 décrets d’application ainsi qu’à deux arrêtés. La présente contribution actualise un premier écrit réalisé lors du dépôt du projet de loi afin de discuter le texte adopté en première lecture par l’Assemblée nationale.

Titre I : Améliorer le quotidien des enfants
Titre II : mieux protéger les enfants contre les violences
Titre III : Améliorer les garanties procédurales en matière d’assistance éducative
Titre IV : Améliorer l’exercice du métier d’assistant familial
Titre V : Renforcer la protection maternelle et infantile
Titre V bis : Mieux piloter la politique de protection de l’enfance
Titre VI : Mieux protéger les mineurs non accompagnés

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LA MARCHE DES PERES POUR L’ÉGALITE PARENTALE

Pour information

La Marche des Pères pour l’Égalité Parentale

Du 10 novembre au 17 décembre, une dizaine de parents vont traverser la France de Marseille jusqu’à Paris. Une action pacifiste en faveur de l’égalité parentale pour alerter l’opinion publique, les médias et fédérer le maximum d’acteurs politiques autour de trois revendications :

  • Faire de la résidence alternée un principe de base
  • Renforcement de la loi pour les non-représentations d’enfant
  • Mesures contre l’éloignement géographique volontaire

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LE COMPORTEMENT ALIÉNANT EST UNE CRUAUTÉ MENTALE

Le comportement aliénant est une cruauté mentale

 

Par Dr. Richard A. Warshak

Deux décennies après la publication de la première édition de l’ouvrage désormais classique DIVORCE POISON, la prévalence et la gravité de l’aliénation parentale sont de plus en plus reconnues. Le dernier exemple en date nous vient d’Inde.

“Tout acte de la part de l’un des parents visant à priver l’autre parent de l’amour et de l’affection de l’enfant en l’éloignant de lui constitue un acte de cruauté mentale”, selon une décision récente de la Haute Cour de Kerala, en Inde.

La Haute Cour a décrit l’aliénation parentale comme “un processus par lequel un enfant s’éloigne d’un parent à la suite de la manipulation psychologique d’un autre parent. Elle se produit lorsqu’un parent sape ou porte atteinte au contact et à la relation entre l’enfant et l’autre parent sans raisons fondées. Il s’agit d’une stratégie par laquelle un parent manifeste intentionnellement à l’enfant une négativité injustifiée à l’égard de l’autre parent. Le but de cette stratégie est de nuire à la relation de l’enfant avec l’autre parent et de retourner les émotions de l’enfant contre l’autre parent.”

Cette décision s’ajoute à la jurisprudence internationale en constante expansion qui reconnaît la malignité des comportements aliénants des parents.

Dans une déclaration qui sera célébrée par les parents et les autres personnes blessées par le rejet irrationnel d’un enfant, les juges du Kerala ont ajouté : “Un enfant a droit à l’amour et à l’affection de ses deux parents. De même, les parents ont le droit de recevoir l’amour et l’affection de l’enfant.”

Le problème juridique dans cette affaire portait sur la question de savoir si le comportement aliénant constituait une cruauté mentale envers le parent cible. Ainsi, la Cour a formulé son objection au comportement aliénant en termes de devoir d’un parent envers l’autre parent : “La défenderesse, en tant que mère, a violé tous les devoirs qu’elle avait en tant que parent gardien envers le parent non gardien, à savoir inculquer à l’enfant de l’amour, du respect et des sentiments pour son père. Rien ne peut être plus douloureux que de voir ses enfants – sa propre chair et son propre sang – le rejeter. Les actes susmentionnés de l’intimé aliénant délibérément l’enfant à l’appelant constituent sans aucun doute une cruauté mentale.”

Quand j’ai lu ces mots, ils m’ont paru familiers. Pas dans le sens du déjà vu. Le chapitre 4 de DIVORCE POISON commence par une citation d’une affaire américaine de 1988 qui a été confirmée par la Cour suprême de Floride. Dans cette affaire, le juge de première instance a déclaré : “La mère a violé toutes les obligations qu’elle avait en tant que parent ayant la garde des enfants envers le parent n’ayant pas la garde, à savoir inculquer aux enfants de l’amour, du respect et des sentiments pour leur père.” En fait, le juge a décrit le comportement aliénant du parent comme ayant “fait couler du poison dans l’esprit de ces enfants”.

Contrairement à l’impact du comportement aliénant sur le parent qui est la cible de cette cruauté, un tribunal du Vermont, aux États-Unis, a formulé le comportement aliénant en termes d’impact sur l’enfant : “Dans l’ensemble du pays, les autorités considèrent que le comportement d’un parent qui tend à éloigner l’enfant de l’affection de l’autre parent est si nuisible au bien-être de l’enfant qu’il constitue un motif de refus de la garde ou de changement de garde pour le parent coupable de ce comportement”. (Cité par la Cour suprême du New Hampshire dans “In Re Miller and Todd”).

Susciter des peurs irrationnelles et de la haine chez les enfants est cruel. La Cour de Kerala a vu juste. Un comportement aliénant est une cruauté mentale. Il est cruel d’utiliser les enfants pour blesser les parents, et cruel pour les parents qui perdent une relation d’amour avec leurs enfants.

 

DANS LA TETE D’ÉMY PAR MYLENE MOISAN

Dans la tête d’Émy

 

 

 

Par Mylène Moisan

“CHRONIQUE / Adolescente, Emy Gemme envoyait des poignées de bêtises par textos à sa mère, des mots durs, blessants.

Son père était derrière. «Il me dictait quoi écrire». C’était un «amour conditionnel», il obligeait Emy à faire tout ce qui lui ordonnait, faute de quoi, lui disait-il, il ne l’aimerait plus. «Il m’a forcée à rejeter ma mère pour mériter son amour. J’avais l’impression d’être un objet qui lui appartenait. Il avait un contrôle sur tout ce que je faisais. Si je ne lui donnais pas raison, il y avait des pics.» …

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ALIENATION PARENTALE, EMPRISE : RETOUR D’EXPERIENCE, REGARD D’UN AVOCAT.

Aliénation parentale, emprise : retour d’expérience, regard d’un avocat.

 

 

 

Par Maître Cyril Braniste

Le syndrome d’aliénation parentale « SAP » existe sous cette qualification depuis les années 80.
Il s’agit, selon la définition du psychiatre Gardner qui a théorisé la notion, d’un « ensemble de troubles psychologiques qui sont la conséquence chez l’enfant et l’adolescent, d’une situation où un parent qualifié “d’aliénant” s’efforce par tous les moyens de l’éloigner de son autre parent “parent aliéné”, et ce notamment avec la participation active de l’enfant »

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UN JUGEMENT DE RECONNAISSANCE D’ALIÉNATION PARENTALE

La Voix du Nord

 

Séranvillers-Forenville: elle refuse le droit d’hébergement au père de ses enfants, le tribunal la juge coupable.

Un jugement de reconnaissance d’aliénation parentale (trop rare) à saluer :
“Nous sommes ici dans un syndrome d’aliénation parentale dans le but de détruire le père avec des accusations infondées de mauvais traitements”

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ALIÉNATION PARENTALE LE VIRUS AUGMENTE LA DISTANCE

La Voix du Nord

 

Depuis le début du confinement global, les appels et les courriels se sont multipliés à l’adresse de l’association J’aime mes 2 parents, basée à Hellemmes et présidée par le Marcquois François Scheefer.

 

«  La situation est de plus en plus difficile pour les parents qui n’ont pas la garde principale des enfants, note celui-ci. Des parents ont profité du week-end précédant le confinement (14-15 mars) pour quitter leur domicile et s’installer ailleurs, avec leurs enfants. Ils n’ont pas informé l’autre parent, qui n’a pas pu exercer son…

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LA CEDH PROLONGE SES MESURES EXCEPTIONNELLES

Le confinement risque de durer… Et tout le monde en prend conscience. La Cour européenne des droits de l’homme a annoncé la prolongation des mesures exceptionnelles qu’elle avait prises le 16 mars 2020.

Dès lors :

– le délai de six mois pour introduire une requête, prévu par l’article 35 de la Convention européenne des droits de l’homme, prolongé à titre exceptionnel pour une période d’un mois à compter du 16 mars 2020, est prolongé pour une nouvelle période de deux mois à compter du 16 avril 2020 jusqu’au 15 juin 2020 inclus ;

– les délais impartis dans les procédures pendantes et prolongés pendant une période d’un mois à compter du 16 mars 2020 sont prolongés pour une nouvelle période de deux mois à compter du 16 avril 2020 ; toutefois, ceci ne s’applique pas au délai de trois mois prévu par l’article 43 de la Convention qui permet aux parties de demander le renvoi de l’affaire devant la Grande Chambre.

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QU’EST-CE QUE L’ALIÉNATION PARENTALE ?

Comment les Tribunaux des affaires familiales réagissent-ils à ce phénomène

Dans un jugement exceptionnel, Erez Shani, juge du Tribunal des affaires familiales de Tel-Aviv, a ordonné de retirer la garde de deux enfants de la mère pour la confier au père, en raison d’aliénation parentale prolongée. Il s’agit de parents divorcés de deux enfants de neuf ans, sous la garde de leur mère, coupés de leur père, lorsque, depuis déjà plusieurs mois, le juge avait ordonné la nomination d’une thérapeute d’aliénation parentale. À l’époque, le contact entre le père et ses deux enfants avait été rompu pendant deux ans. Le juge écrivit dans sa décision qu’il fallait reconnaître les mineurs comme en état de besoin et les soustraire de la garde de la mère. Le juge a statué qu’une condition fondamentale pour un parent pour avoir la garde est sa capacité à maintenir le contact entre l’autre parent et les enfants, sauf dans le cas où il existe une justification claire de l’inexistence de la relation.

L’intégralité de l’article peut être lu via ce lien: cliquez-ici.

 

SÉPARATION: ÉMISSION LE MONDE EN FACE

Présenté par : Marina Carrère d’Encausse

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PAROLES DE MAMANS

L’Aliénation parentale : cette violence psychologique insidieuse qui abîme les enfants

Lors d’une séparation ou d’un divorce conflictuel, il peut arriver qu’un enfant rejette et dénigre le parent qui n’en n’a pas la garde et ce, sans raison apparente. L’ enfant sous l’emprise de la mère ou du père qui en a la garde est pris dans cette gangue antagoniste. On parle alors d’aliénation parentale.

L’intégralité de l’article peut être lu via ce lien: cliquez-ici.

 

SANTÉ DES ADOS

Divorce: une mauvaise communication avec le père affecterait la santé des ados

Après un divorce, de nombreux enfants auraient du mal à communiquer avec leur père, ce qui aurait des conséquences néfastes sur leur santé et l’estime de soi plus tard pendant l’adolescence.

L’intégralité de l’article peut être lu via ce lien: cliquez-ici.

 

CONDAMNATION DE L’ÉTAT

Privé de sa fille pendant dix ans, un père obtient une condamnation de l’état pour faute lourde

L’histoire de Xavier Couderc, ce père puydômois qui, pendant dix ans, a remué ciel et terre pour retrouver sa fille, enlevée par sa mère tchèque, pourrait faire l’objet d’un roman. Dernier chapitre en date : la condamnation de l’Etat qui, selon lui, n’a rien fait – ou mal – pour l’aider. Le jugement porte sur les propos d’un procureur. Il ne satisfait pas encore ce père déterminé…

L’intégralité de l’article de La Montagne peut être lu via ce lien: cliquez-ici.

 

LA JUSTICE NE FAIT RIEN..

la justice

La justice ne fait rien

Mon ex mari m’empêche de voir mes enfants : la justice ne fait rien !!!


Je suis maman de trois enfants. J’ai été mariée plus de 15 ans et en 2012 mon ex mari décide de me quitter. Pire, il décide de me priver de mes enfants. Je n’ai plus eu de contact avec mes enfants. Pendant plusieurs mois, mon ex mari avec le concours de son frère ont manipulé mes enfants. Ils leurs ont dit que je les avais abandonné pour m’enfuir avec un autre homme. Mes enfants âgés de 10 ans, 9 ans et 4 ans en 2012 ont donc été facilement manipulé. Mon ex mari a réussi à faire croire à mes enfants que je n’étais plus leur mère, je cite les propos de mes enfants ” on n’est pas tes enfants, tu n’es pas notre mère on est pas sorti de ton ventre”.

J’ai alors saisi le juge aux affaires familiales pour demander la garde de mes enfants. Le juge m’a octroyé la garde sauf que mes enfants ont refusé de venir avec moi. Ils ont refusé tout contact avec moi. Les travailleurs sociaux m’ont donc demandé de saisir le juge et de sollicité un droit de visite et d’herbegement en attandant que la relation entre mes enfants et moi puisse se rétablir. Le juge aux affaires familiales a décidé de m’octroyé un droit de visite médiatisé. Mon ex mari décide de ne pas respecter la décision du juge. Un rapport des travailleurs sociaux est remis au procureur qui décide de saisir le juge des enfants en 2013.

Les services de l’enfance ont fait état dans leur rapport d’un syndrome d’aliénation parentale.

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ALIÉNÉ JUSQU’À LA MORT

ALIÈNE

ALIÉNÉ

JUSQU’À LA MORT

“Je dois aujourd’hui, malgré la douleur, prendre la parole, parce que je me dois de rétablir la vérité, pour mon enfant. Hervé Delaunay vous est présenté, par son avocat, comme une victime des décisions judiciaires…alors que cet homme a assassiné mon enfant, parce qu’il refusait que notre fils soit séparé de lui. Je n’ai jamais commis de violences sur mon enfant, ces allégations ont été inventées de toutes pièces par Hervé pour s’assurer de la garde exclusive et habituelle de notre enfant. Hervé Delaunay est le seul à avoir eu un comportement violent à l’égard d’Enguerrand, il s’est servi de notre enfant dans son conflit jusqu’au dénouement tragique et barbare de ce lundi 24 juin” écrit la maman.

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L’ALIÉNATION PARENTALE EST RECONNUE PAR L’OMS!

L’Aliénation Parentale est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé!


La CIM-11, 11e révision de la « Classification internationale des maladies » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vient d’être officiellement adoptée par lAssemblée mondiale de la santé le 25 mai 2019. Publiée depuis le 18 janvier 2018, la CIM-11 doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022.

Malgré les pétitions et les efforts répétés de groupes de pression très déterminés, l’OMS a maintenu la version actuelle de la CIM-11 qui contient le terme d’aliénation parentale pour le code QE.52 Problème de relation parent-enfant.


PRÉLÈVEMENT A LA SOURCE

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Prélèvement à la source : divorce, changement familial et rattachement de l’enfant


À l’heure de la déclaration de revenus l’AJ famille publie un dossier consacré aux incidences du prélèvement à la source en matière familiale, notamment en cas de divorce.

Après divers atermoiements et prises de position discordantes, le prélèvement à la source est bel et bien entré en vigueur en France le 1er janv. 2019. Il permet un paiement de l’impôt en temps réel au rythme de la perception des revenus. Son montant varie ainsi à la hausse ou à la baisse dans les mêmes proportions que les variations de revenus. L’année de décalage qui existait auparavant entre l’année de perception des revenus et leur année d’imposition disparaît, même si le contribuable est toujours tenu de déclarer ses revenus de l’année passée au printemps de chaque année.

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25 AVRIL- JOURNÉE MONDIALE POUR LA SAUVEGARDE DU LIEN PARENTAL

25 Avril – Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental

Mobilisons-nous ! C’est le jour pour AGIR pour nos enfants…

D’origine anglo-saxonne sous le nom de “Parental Alienation Awareness Day”, cette journée mondiale est célébrée chaque 25 avril dans le monde francophone sous le nom de “Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental”.

C’est l’occasion de rappeler qu’en cas de divorce ou de séparation, les enfants deviennent parfois les enjeux d’un conflit d’adultes et qu’ils ne sont pas toujours en mesure de faire respecter leurs droits qui est de garder le lien avec leurs deux parents.

Priver abusivement un enfant d’un de ses parents est une MALTRAITANCE et une violation

  • de la Charte des Droits de l’Homme
  • de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
  • de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002 (en France)

Nous vous invitons à imprimer l’une des affiches ci-jointes pour la coller pendant une semaine, du 20 au 29 avril à l’intérieur des fenêtres latérales arrières de votre voiture pour informer et sensibiliser le maximum de personnes dans l’espace public.

  1. Affiche 1, cliquez ici pour télécharger
  2. Affiche 2, cliquez ici pour télécharger

Demandez à vos amis et aux personnes de votre famille d’en faire autant, contactez les commerçants et les services municipaux de votre ville pour leur proposer de coller une affiche.
Écrivez également une contribution sur le site internet www.journee-mondiale.com du 25 avril.

Faites-nous part de vos idées et envoyez-nous des photos de vos initiatives.

NOTRE EFFICACITÉ DÉPEND DE L’ENGAGEMENT DE TOUS.

Solidairement,
Le Bureau de l’ACALPA, Association Contre l’Aliénation Parentale.

PAROLE DE L’ENFANT DANS LES MARD

Parole de l’enfant dans les MARD

L’audition de l’enfant est organisée au niveau judiciaire par les articles 388-1 du code civil et 338-1 à 338-12 du code de procédure civile. Non seulement il est indispensable de mener une réflexion sur le recueil de la parole de l’enfant dans ce contexte – tout en soulignant les avantages de la médiation familiale en ce domaine –, mais il est nécessaire que l’enfant puisse également donner son avis dans un cadre amiable, sans qu’il soit besoin de passer par le juge.

L’Institut du droit de la famille et du patrimoine (IDFP) y a réfléchi, qu’il s’agisse d’une procédure participative – avec la désignation par acte d’avocat d’un technicien aux fins d’entendre l’enfant de parents en instance de divorce – ou de toute autre matière où le sentiment de l’enfant est requis – avec l’entretien conventionnel ou extrajudiciaire par un professionnel qualifié.

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MARYLINE JOSSE TÉMOIGNE DANS L’ÉMISSION <<ÇA COMMENCE AUJOURD'HUI>>

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Maryline Josse témoigne dans l’émission « Ça commence aujourd’hui »

Lundi 4 février 2019, Maryline Josse, auteure de trois livres sur l’aliénation parentale, a partagé son histoire dans l’émission “Ça commence aujourd’hui”, sur France 2 à 14 h.


Maryline Josse, originaire de Bouttencourt (Somme) est auteure de trois livres sur l’aliénation parentale qu’elle décrit comme « la trilogie de mon histoire de vie » : Le destin de grand-mère Joséphine, en 2014, Secrets de Chaumières en 2016 et Le tsunami de ma vie. Le cauchemar de l’aliénation parentale en décembre 2018.

Son but à travers ce dernier ouvrage étant de sensibiliser le public au syndrome d’aliénation parentale : une manipulation qu’un parent exerce, consciemment ou non, sur son enfant, et ce au détriment de l’autre parent.

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ENTRETIEN AVEC MAÎTRE SOPHIE COHEN

Entretien

Entretien avec Maître Sophie Cohen. L’aliénation parentale


Cela fait plusieurs années que Maître Sophie Cohen alerte sur les dangers des ”pervers narcissiques”. Dans son ouvrage ”Le Conjoint Prédateur” (2012), elle y décrit les phénomènes nocifs pour l’autre membre du couple qui découlent de comportements de ces personnes toxiques.

Dans la plupart des cas de divorce, le sujet de la garde des enfants est source de tensions, et ces acteurs qui devraient être extérieurs au conflit deviennent des otages de la procédure de séparation entre leurs parents, les êtres qui leur sont le plus cher et le plus important.

Parmi les sujets que Maître Cohen aborde dans son ouvrage et auquel elle est confrontée quotidiennement dans l’exercice de sa profession, celui de l’aliénation parentale mérite une attention particulière parce qu’il touche non seulement le conjoint victime mais aussi les enfants du couple.

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LA PAROLE DE L’ENFANT

La vérité sort-elle toujours de la bouche des enfants?


La sensibilité à l’écoute de l’enfant s’inscrit dans l’évolution de notre société démocratique ; la loi faisant progressivement de l’enfant une personne a part entière. Mais si tout témoignage d’enfant est précieux, il doit aussi être évalué.
Dé lors, dans quel cadre entendre sa parole ? Quelle méthodologie pour l’écouter ? Dans des situations de séparation conflictuelle du couple, comment éviter l’influence de l’un de ses parents ? Comment permettre à l’enfant de sortir d’une position d’enjeu ? Comment démêler ce qui est de « son intérêt ».
À ces questions que se posent tous les professionnels de l’accompagnement familial, des auteurs (magistrats, avocats, sociologues, médecins, psychologues, médiateurs, travailleurs sociaux) réunis par Roland COUTANCEAU et Jocelyna DAHAN ont tenté de répondre.
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À QUOI SERVENT LES PÈRES ?

À quoi servent

À quoi servent les pères ?


Pascale Senk

PSYCHOLOGIE – Malmenée par les évolutions sociétales, la figure paternelle reste fondatrice pour les psychanalystes.

Dans le remarquable documentaire que l’ancien footballeur Olivier Dacourt a consacré aux blessures intimes de six grands joueurs – Ma part d’ombre, d’Olivier Dacourt et Marc Sauvourel (Fr., 2017, 85 min), actuellement visible sur Netflix -, une récurrence frappe: le rôle prédominant…

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PEUT-ON DÉSHÉRITER SON ENFANT EN FRANCE

DÉSHÉRITER

PEUT-ON DÉSHÉRITER SON ENFANT EN FRANCE


Les questions concernant les successions dans les familles sont légions. La succession, s’ouvrant par le décès ou l’absence de l’ascendant peut s’accompagner de surprises auxquelles les héritiers ne s’y attendent pas.

A l’instar des affaires Jarre et Colombier, dans lesquelles leurs enfants ont été déshérités, nous avons assisté récemment à la polémique qu’a suscité la succession de Johnny Hallyday, qui dans son testament rédigé dans l’Etat de Californie a légué l’intégralité de ses biens à sa dernière épouse ainsi qu’à leurs deux enfants adoptés, déshéritant de ce fait ses deux enfants aînés.

Ces cas de figures soulèvent une question, celle de savoir si l’on peut déshériter son enfant en France.

Déshériter un enfant est une disposition négative testamentaire par laquelle le testateur écarte une ou plusieurs personnes généralement appelées héritiers présomptifs, des biens qu’elles sont censées recueillir en vertu de la loi au décès de leur auteur. Cela pourrait constituer une situation de précarité pour les enfants, surtout quand ils sont mineurs ou majeurs incapables encore lorsqu’ils sont dépendants du patrimoine de leurs ascendants.

Face à cette situation et dans le but d’apporter une sécurité à ces derniers, le système juridique interne n’est pas resté insensible. Plusieurs mécanismes juridiques ont donc été mis en place pour la protection des enfants du de cujus. C’est par exemple le cas de la réserve héréditaire insérée dans le Code civil à l’art 912 par la loi n°2006-728 du 23 juin 2006. En outre, il ressort de l’alinéa 1 de l’article 724 du Code civil que les héritiers désignés par la loi sont saisis de plein droit des biens, droits et actions du défunt.

Par ailleurs, déshériter un membre de sa descendance pourrait être la conséquence directe d’une loi ou le fait que le défunt de nationalité étrangère désigne comme loi applicable à sa succession celle de sa nationalité en application du règlement (UE) n° 650/2012

Si en France on a la possibilité de déshériter l’héritier réservataire dans certains cas (I), il n’en demeure pas moins que la loi est très protectrice des droits de ces héritiers (II).

Possibilité d’exhéréder un enfant en France
Comme défini ci-dessus, exhéréder un enfant est une disposition négative testamentaire par laquelle le testateur écarte une ou plusieurs personnes généralement appelées héritiers présomptifs des biens qu’elle sont censées recueillir en vertu de la loi. Cette exhérédation peut intervenir soit par arrangement familial (A), soit par le choix de la loi applicable (B), ou encore être l’objet d’une sanction (C).

Exhérédation par arrangement familial
L’exhérédation est la privation des droits successoraux de tout ou partie des héritiers. Priver ses héritiers de ce droit paraît contre nature et va à l’encontre des us et normes établis dans notre ordre juridique interne. Ces normes permettent aux héritiers de contester la position ou le comportement de leur ascendant en raison de leur qualité d’héritier présomptif, qualité qui leur est conférée dès leur conception et à chaque fois qu’il va de leurs intérêts.

Toutefois, ces derniers par un arrangement peuvent donner leur assentiment pour être écartés partiellement ou totalement de la succession de leur ascendant au profit d’une autre personne. En effet, il est certes possible que des libéralités excédant le disponible soient exécutées, ce qui implique de la part du réservataire une renonciation à demander la réduction appelée en pratique consentement ou exécution (article 929 alinéa 1 du Code civil); ce consentement ne peut être néanmoins donné valablement qu’après le décès du de cujus, c’est-à-dire au moment où le droit à la réserve est acquis (Cour de cassation, 1ère chambre civile, 14 février 1992, n° 90-15.760).

Il en est de même dans un arrêt en date du 29 septembre 2015 où la Cour de cassation a rejeté le pourvoi dans lequel des demandeurs qui se prévalaient d’un codicille rédigé par l’un des associés, décédé, dans lequel ce dernier privait ses enfants de toutes parts sociales sans leur assentiment. Cette clause d’exhérédation contraire à l’ordre public a été rejeté aussi bien par les héritiers que par la Haute juridiction.

Il aurait donc fallu obtenir le désistement volontaire des enfants aux parts sociales, normalement compris dans l’actif successoral pour qu’une telle clause soit valable.

Certes lorsque l’héritier accepte de manière anticipée à ne pas agir en réduction avant l’ouverture de la succession dans les conditions de la renonciation anticipée à l’action en réduction, il ne renonce pas directement à sa réserve. Il renonce à agir en réduction pour atteinte à sa réserve seulement, eu égard à une ou plusieurs libéralités qui sont susceptibles d’y porter atteinte. Il n’empêche que le résultat est identique à une renonciation directe à la réserve, dans la mesure où selon l’article 929 du code civil, la renonciation peut viser une atteinte portant sur la totalité de la réserve. Le caractère d’ordre public de la réserve est altéré.

Pour renoncer à agir en réduction, l’acte prouvant l’accord devra être fait du vivant de l’ascendant, par acte authentique devant deux notaires. Cette renonciation est irrévocable. Cependant, si l’ascendant ne remplit pas son obligation alimentaire envers l’héritier réservataire ou si à l’ouverture de la succession, l’héritier renonçant se trouve dans un état de besoin s’il n’avait pas renoncé à sa réserve héréditaire ou encore si le bénéficiaire est coupable de crime ou délit envers le renonçant, la révocation sera possible.

Exhérédation par le choix de la loi applicable
Pour exclure l’application de la loi française, le de cujus peut, tout d’abord, essayer de déclencher l’application d’une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire.

La 1ère Chambre civile de la Cour de cassation a, par deux arrêts en date du 27 septembre 2017, n° 16-13.151 et 16-17.198 décidé que « la loi étrangère désignée par la règle de conflit qui ignore la réserve héréditaire n’est pas en soi contraire à l’ordre public international français et ne peut être écartée que si son application concrète, au cas d’espèce, conduit à une situation incompatible avec les principes du droit français considérés comme essentiels ».

Par cette décision, la Cour de cassation vient répondre à une question que beaucoup d’auteurs se posaient. Il s’agissait de savoir si la loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire considérée comme un principe d’ordre public en droit interne français pouvait trouver application. Ce à quoi la Cour de cassation a répondu. C’est le cas de dans l’affaire Johnny Hallyday, père de deux enfants issus de ses précédentes unions, qui a lors de son nouveau mariage, adopté avec sa conjointe deux autres enfants. Il a rédigé avant son décès un testament dans l’Etat de Californie dans lequel il transmettait l’intégralité de son actif successoral à sa conjointe ainsi qu’à ses deux enfants adoptés déshéritant de ce fait ses enfants aînés.

En effet, le règlement (UE) n° 650/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 en son article 22 dispose qu’une personne peut choisir comme loi régissant l’ensemble de sa succession la loi de l’État dont elle possède la nationalité au moment où elle fait ce choix ou au moment de son décès. Une personne ayant plusieurs nationalités peut choisir la loi de tout État dont elle possède la nationalité au moment où elle fait ce choix ou au moment de son décès.

Johnny Hallyday, n’étant pas de nationalité américaine, la loi américaine ne peut donc trouver application dans son cas.

Cependant la question de la résidence habituelle devient le cœur du raisonnement. Cela fait intervenir l’article 13 du même règlement.

Ainsi, si la résidence habituelle de l’artiste est en Californie, alors c’est la loi Californienne qui s’appliquera. Par contre, si sa résidence habituelle est en France, les aînés pourraient remporter cette bataille judiciaire.

Exhérédation d’origine légale : l’indignité successorale
L’exhérédation, objet de sanction est prévue par les articles 726 et 727 du Code civil. Ces deux articles ont vocation à priver, voire à exclure les héritiers présomptifs ou réservataires de la succession de leur auteur. Ainsi par exemple, lorsqu’un héritier réservataire est condamné comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt, il peut être déshérité. Il en de même de celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement porté des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraîné la mort du défunt sans intention de la donner. On parle alors de l’indignité de plein droit de l’article 726 du Code civil.

En revanche, l’indignité de l’article 727 du Code civil est une indignité qui doit être judiciairement prononcée parce qu’elle ne joue pas automatiquement. Elle est facultative.

L’héritier qui sera condamné à une peine correctionnelle par la justice pourra être déshérité par son auteur.

Les mécanismes juridiques protégeant les droits des héritiers présomptifs
Pour assurer la mise en œuvre de la protection des héritiers présomptifs, la loi a instauré plusieurs mécanismes tels que la réserve héréditaire (A), l’ordre public interne(B) et l’assurance vie (C).

La réserve héréditaire
Le législateur a toujours souhaité protéger certains héritiers très proches du de cujus contre toute exhérédation de la part de ce dernier. Pour aboutir à ce résultat, la loi institue une réserve, c’est-à-dire une fraction du patrimoine dont il n’est pas possible de disposer à titre gratuit en présence de certaines catégories d’héritiers. Le surplus constitue la quotité disponible.

L’article 912 du Code civil définit la réserve héréditaire comme la part des droits et biens successoraux dont la loi assure la dévolution libre de charges à certains héritiers dits réservataires, s’ils sont appelés à la succession et s’ils l’acceptent. Cet article est d’ordre public puisqu’il protège les héritiers présomptifs et interdit toute exhérédation des réservataires au profit d’étrangers ou de parents éloignés. C’est ce à quoi a répondu le garde des sceaux à une question d’un parlementaire sur l’opportunité de pouvoir transmettre leurs biens à des associations ou à des fondations reconnues d’utilité publique.

Ensuite, le caractère d’ordre public en droit interne de la réserve héréditaire interdit toute disposition testamentaire de modifier les droits que les héritiers tiennent de la loi.

Cette réserve permet d’assurer l’avenir des héritiers tout en leur procurant la nécessité vitale après le décès de leur auteur. L’héritier réservataire pourra à son tour enrichir son patrimoine pour assurer le futur de ses propres héritiers réservataires.

Enfin, la réserve garantie la pérennité et la stabilité des patrimoines.

L’ordre public interne
Le respect de l’ordre public français est un mécanisme de protection de la réserve héréditaire des héritiers présomptifs. Ce mécanisme permet de lutter surtout contre la fraude à la loi qui est le fait pour une personne de contourner la loi de son pays c’est-à-dire échapper à la disposition d’une loi nationale défavorable.

La réserve est une institution à laquelle s’attache une notion d’ordre public. Elle ne peut donc faire l’objet d’aucune convention ou renonciation.

Certes, la Cour de cassation a rappelé dans son arrêt du 27 septembre 2017 qu’une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire n’est pas en soi contraire à l’ordre public international français, mais cela ne veut pas dire que toutes les lois étrangères qui ignorent la réserve héréditaire sont d’application immédiate en France puisque, la Haute juridiction continue en affirmant que cette loi ne peut être écartée que si son application concrète, au cas d’espèce, conduit à une situation incompatible avec les principes du droit français considérés comme essentiels.

Quels sont ces principes considérés comme essentiels par la Cour de cassation ?

Ce peut être par exemple le cas d’une loi étrangère qui porte atteinte à la situation d’une personne quand elle est discriminatoire.

Il en va de même des principes du droit français considérés comme essentiels. Par exemple des successions fondées sur la discrimination liée au sexe, la race ou la religion qui sont contraires à l’ordre public interne. Dans ces conditions, le juge français écartera toutes les dispositions de la loi étrangère qui créent une inégalité successorale entre les héritiers en faisant application de la loi du for c’est-à-dire, des dispositions de la française qui maintiennent l’équilibre familial et l’égalité entre les héritiers réservataires.

L’assurance-vie
Un autre mécanisme plus original permet de mettre ses descendants à l’abri contre toute atteinte à la réserve héréditaire. Il s’agit de l’assurance vie. Ce mécanisme pourrait s’analyser en un contrat pour le compte d’autrui tel que la stipulation pour autrui.

Qu’est-ce que le contrat d’assurance-vie ? C’est le contrat par lequel une personne l’assureur s’engage, en contrepartie du paiement de prime, à verser une rente ou un capital au profit d’une ou plusieurs personnes déterminées (généralement au profit de son conjoint ou de l’un de ses héritiers).

L’article L132-12 du Code des assurances dispose que le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l’assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l’assuré.

En outre, l’article L132-13 du même code exclut ce capital et cette rente des règles relatives à la réduction pour atteinte à la réserve.

Toutefois, bien vrai que ce contrat soit utilisé pour avantager une tierce personne ou même un héritier réservataire, il est souvent sanctionné par la Cour de cassation en cas de trop perçu. Il en est ainsi lorsque le montant des primes versées est nécessairement de nature à réduire de manière conséquente l’actif du patrimoine du souscripteur et caractérise une volonté du souscripteur de gratifier son épouse au-delà du devoir de secours (Cour de cassation, 1re chambre civile, 12 septembre 2012, n° 11-17.600).

Par conséquent, les héritiers lésés pourront intenter une action en justice pour demander la requalification de ce contrat en donation indirecte.

Murielle Cahen


DÉBATS ET CONTROVERSES SUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE

Débats

Débats et controverses sur la protection de l’enfance
2018


Un vif débat sur l’efficacité et les conceptions de base des dispositifs de protection de l’enfance s’est ouvert en septembre 2018, à la suite de la publication du livre “Le Massacre des innocents, les oubliés de la République “. Ce livre, publié sur Amazon, est écrit par Michèle Créoff, vice présidente du Conseil national de protection de l’enfance, et ancienne directrice de l’enfance au conseil général du Val-de-Marne et par la journaliste Françoise Laborde. Il critique vigoureusement le fonctionnement actuel des institutions et fait 19 propositions. Les auteurs lancent par ailleurs une pétition relayée par différentes personnalités comme la philosophe Sylviane Agacinski ou l’animateur de télévision Nagui demandant au gouvernement la mise en oeuvre de ces 19 propositions.

Parmi les critiques énoncées à l’égard du système actuel, on peut lire :

70 % des enfants placés n’ont aucun diplôme, alors même que l’Etat dépense pour eux 44.000 euros par an et par enfant, c’est-à-dire le prix d’un collège d’élite”

“40 % des SDF de moins de 25 ans sont d’anciens enfants placés qui sont “renvoyés” de toutes les structures d’accueil le jour de leurs 18 ans “parce que c’est la loi”.

A la suite de cette publication, l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES) exprime son désaccord avec ce qu’elle perçoit comme un manque d’impartialité de la vice présidente du CNPE et annonce sa mise en retrait provisoire du CNPE. L’ONES explique qu’elle avait décidé participer aux travaux du CNPE “en particulier en raison de l’objectif affiché de dépasser les idéologies sclérosantes et réductrices qui s’opposent dans le champ disciplinaire de la protection de l’enfance”


BEAU SUCCÈS DES ASSISES NATIONALES DES AVOCATS D’ENFANTS

beau succès

Beau succès des Assises nationales des avocats d’enfants


Depuis 15 ans ACALPA s’investit dans la reconnaissance du droit des enfants à garder les liens avec leurs deux parents et leurs familles malgré leur séparation ! Mais sont les thèmes prioritaires actuellement pour les avocats d’enfants ?

Les Assises nationales des avocats d’enfants – (de) qui suis-je ? – se sont tenues les 7 et 8 décembre dernier à la Grande Arche de la Défense. Ambiance tout à la fois studieuse et fort sympathique : musique et dessins (de Pavo) étaient également au rendez-vous.

Avec 320 participants le vendredi et 215 courageux le samedi bravant les difficultés de déplacement, tout le monde s’accorde pour dire que ce fut un succès.

Transidentité, Recherche des origines, Enfants nés de GPA et Enfance, PMA et coparentalité furent les quatre thèmes abordés le vendredi après-midi après une matinée titrée « Mes parents, la loi et moi ».

En tout, six motions ont été votées de façon participative après de fructueux débats. Le samedi matin, elles étaient remises à Jacques Toubon, Défenseur des Droits. Au menu : enfants intersexes et transgenres et enfants face au changement de sexe d’un parent ; accès des enfants à leur origine ; sécurisation avec leurs deux parents d’intention des enfants nés de PMA comme de GPA ; participation de tous les professionnels de l’enfance au futur code de justice des enfants ; retrait du projet de décret de « fichage » des mineurs isolés étrangers.

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JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT

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Aujourd’hui 20 novembre journée internationale des droits de l’enfant.


C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la “Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant” (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.

Que contient la convention des droits de l’enfant?

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ENLÈVEMENT INTERNATIONAL D’ENFANTS

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Enlèvement international d’enfants : LE dossier


Le 25 juin 2018, l’Association Louis Chatin, l’ENM et l’EFB organisaient un colloque sur « L’enfant au coeur des déplacements illicites internationaux : droit et pratiques ». Un bel événement qui donne l’occasion à l’AJ famille, en s’appuyant sur certaines des interventions, de livrer à ses lecteurs un dossier complet sur l’enlèvement international d’enfants, domaine où il est primordial que les différents acteurs soient particulièrement bien formés et ouverts à la communication transfrontière.

La complexité de la matière liée à la multiplicité et l’enchevêtrement des textes applicables doit être dépassée. Il y va de l’intérêt de l’enfant !

Le dossier du mois d’octobre vous y aidera. Tout y est ! Et le schéma de la procédure vous permettra d’être plus à l’aise avec cette procédure particulière.

Je vous invite à consulter gratuitement pendant quelques jours le premier article du dossier en cliquant ICI.


DU NOUVEAU EN MATIÈRE DE DIVORCE ET DE PENSIONS ALIMENTAIRES

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Projet de loi de programmation de la Justice : du nouveau en matière de divorce et de pensions alimentaires


Hier, le 23 octobre 2018, le Sénat a adopté, par 228 voix pour et 19 voix contre le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice et,  par 303 voix pour et 17 voix contre, le projet de loi organique relatif au renforcement de l’organisation des juridictions.

S’agissant de la procédure de divorce, le Sénat abroge l’article 12 du projet de loi de programmation de la justice qui supprimait la phase de tentative de conciliation. Et il déjudiciarise la procédure de séparation de corps par consentement mutuel (art. 12 bis) et permet la signature électronique des conventions de divorce sous signature privée contresignées par avocats et déposées au rang des minutes d’un notaire aujourd’hui interdite par l’article 1175 du code civil.

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